BELL BELL BELL

Il faudrait une assurance gel,

pour les coeurs de glace,

et les pieds froids.

La saint Valentin c’est un peu la course

au n’importe quoi.

J’aime bien qu’on soit malpoli à ma place.

Dire tout ce  qu’elle veut entendre,

La séduire c’est une vaste entreprise.

L’amour en sucre, je le met au feu.

Je le caramélise.

Ils disent tout et n’importe quoi .

Le but,

Arriver à ses fins .

Moi si j’ai pas la première place,

Ca veut dire que j’avais pas assez faim.

Et quand c’est toi qui me courtises,

je ne suis pas très à l’aise.

Très souvent, c’est pas la bonne personne

à laquelle elle s’amourache.

J’apprends à me faufiler à la samouraï,

La vie peut finir au bout de mon sabre,

La vie peut démarrer au bout d’un chibre.

L’amour est mort dans un film de uq,

Jamais de sentiments,

Que des centilitres.

Du Beaujolais dans le sang,

Mes veines ces oléoducs.

Je lève mon verre à l’amour

et aux ruptures.

L’amour est beau et parfois sordide.

Parfois injuste et impitoyable.

Le verbe haut, et la verge dure.

On a pris du boule, on a pris du bide.

En amour amour, faudrait faire comme au judo,

apprendre d’abord à faire les chutes.

Pour que tu sois amoureuse de moi,

Comme un marseillais j’en rajoute un peu,

J’irai droit au but.

Tes prétendants et tes ex, c’est des sales menteurs,

Je suis la police du coeur, leur réseau je l’ai démantelé.

J’ai les moyens de les faire parler,

leur nez qui s’allonge,

Pendant qu’on s’allonge avec ce chardonnay

au nez mentholé.

Je t’aime sur un sofa,

je t’aime pas coiffée,

je t’aime sur le capot de la Corsa,

je t’aime pas réveillée.

Je t’aime quand tu ris,

Tu m’aimes quand je bave sur l’oreiller.

je t’aime quand tu gueules.

Je t’aime quand tu jouis,

Je t’aime quand on pue de la gueule,

Non c’est pas glam ce que j’dis.

C’est pas grave,

je me rattraperai jeudi.

 

 

 

Fêtez l’amour,

Pas la gueule.

Faisez risette,

pas la guerre.

L’amour a tort

comme ceux qui croivent.

Je t’aime laisse des traces,

Tu veux des mots d’amours?

J’en ai sous la veste, je peux t’en bicrave.

Ce matin tu m’as vu,

demain tu ne me verras plus.

Je n’y crois pas depuis le début,

Je crois que je me lasse.

Je ne suis qu’un acteur,

Donnez moi l’Oscar.

Je déblatère tous ces mots en rosasse,

que je trace au compas.

Je t’aime et je t’aimerai,

Je l’ai pas dit qu’à toi,

Je l’ai dit à Floriane,

Laisser sous entendre à Roxanne,

Passer de Corinne à Anne,

Et à un moment d’égarement,

j’ai mélangé les prénoms,

je suis démasqué.

Je passe du coq à l’âne,

je vous laisse toutes,

Mon appel depuis la cabine téléphonique,

je dois raccrocher.

je dois prendre l’avion.

Vous auriez du voir que c’était un peu téléphoné.

 

Je ne vous ai jamais aimé.

Je vous avais dit de ne pas m’approcher.

 

 

Comme le jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour dire la vérité,

c’est moi qui pleure.

Mais vous ne le verrez jamais.

Je m’en vais à mes fleurs,

et à mes vignes de Gamay.

Sans rancune,

Vos rancoeurs.

Et j’assume.

Solitaire

à jamais.

Elles se disent c’est bien fait!

Le temps a passé,

j’ai vieilli.

J’ai perdu mes proches.

Je me suis rapetissé,

J’ai 80 ans,

J’ai malheureusement toute ma tête,

Je n’ai rien oublié.

Je vous demande pardon,

à celles que j’ai fait pleurer,

à celles que j’ai trahi.

En réalité, je vous ai tant aimé.

Je suis seul maintenant,

LA vie me dit qu’il faut raccrocher.

Et j’ai peur.

 

Je m’en vais à mes fleurs,

et à mes vignes de Gamay.

Sans rancune,

Vos rancoeurs.

Et j’assume.

Solitaire

à jamais.