CLASH

 

Remettre les points sur les i et les barres sur les T

 



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En fait tout démarre d’un article publié sur « Vitisphère », j’étais en Une à un moment… J’étais fier.

Vitisphère, c’est un peu le ONZE MONDIAL du vin. Le mag a fait un article sur ma cuvée « Suprême », alors j’étais content.

 LE LIEN ICI

 

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En fait nan, ça démarre d’ici, du journal « Le Patriote Beaujolais » qui publie ça, et qui kiffe aussi ce que je fais, et c’est pas d’aujourd’hui:

 

LE LIEN DE LA BASE DU PREMIER LIEN

 

Du coup j’étais content.

 

 

 

Bref suite à tout ça, j’ai reçu beaucoup de retours! Beaucoup de mails… J’ai normalement répondu à tous les gentils. J’ai laissé tomber les cons.

J’ai laissé tomber les cons parce que j’ai pas de temps pour ça.

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Mais il y a un « caviste, sommelier » qui a pas l’air content.

Et le gars il insiste un peu.

 

Du coup je lui jette mon gant à la tête.

 

 

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#Bescherelle

 

Et ça ça m’en a touché une sans faire bouger l’autre.

 

En fait ce qui m’a rendu mon côté charnel, ce qui a réveillé les démons c’est celui qui suit:

 

#FaisMoidémarrer

 

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Qu’on n’aime pas mes vins ne me pose aucun souci.

Au contraire, puisqu’il en faut pour tout le monde. Mes vins ne peuvent pas plaire à tout le monde. J’aime la critique car elle affûte même si elle pique.

Si t’es pro et que t’aimes pas, envoie un mail. Passe un coup de fil.

Je suis le premier à redonner un échantillon.

Quand on distrib les vins de Pierre Richard, on se fait discret…

Laisse les petits tranquilles on t’a déjà dit.

 

Si t’es sommelier, soit tu as ton pin’s en or et dans cas là tu le mérites pas. Soit tu l’as pas et dans ce cas là t’es pas professionnel.

 

J’analysais ça et je me disais que toi comme moi, à une époque on ne nous entendait pas. Depuis l’ère numérique n’importe quel cas social peut se prétendre prophète.

Je ne suis pas important et toi non plus.

 

Je me lève tôt, comme tant d’autres. Je mouille le maillot.

En buvant mon café des fois j’entends ou je vois l’actualité.

T’es à l’image de ce pays. t’aimes pas les jeunes, t’aimes pas la créativité, t’aimes pas les autres, même entre frères et soeurs vous vous bouffez. Vous voulez pas faire croquer les petits, les nouveaux. T’étonnes pas devant ta télé si ça se radicalise de partout.

Je vous méprise tant.

Toi, tes potes sommeliers et tous les escrocs du vin, tous les professionnels du vin, les as du market’ de la com’ allez tous vous faire foutre.

Venez piocher, venez tailler sous la pluie, venez jouer vos vies et vos familles, venez me montrer comment vous faites, comment vous feriez.

Putain j’aimais pas les hommes, je vous aime de moins en moins..

 

J’ai préparé mes valises. J’attends une réponse du ciel, j’attends qu’on vienne me chercher.

 

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On a perdu pas mal de plumes, on n’y croit tellement plus qu’on a encore envie d’y croire.

J’ai vraiment rien à perdre. Alors je me permets de t’écrire.

Pendant que tu te retrousses le prépuce avec tes cavistes et sommeliers, on se retrousse les manches ici.

Terroir, respect, gamay, Beaujolais. Tous ces mots tu peux te les enfoncer où je pense, de tout mon coeur.

Je pense être un bon défenseur du Beaujolais et du terroir. Des fois je vois des mails comme les tiens, j’ai envie de me casser loin. Vous m’intéressez pas… Tellement pas. Je vous trouve démodé.

Le vin c’est pas important, les gens peuvent s’en passer. T’as pas compris ce que j’essayais de faire. T’as pas compris qu’on était pas important… Qu’on fait du divertissement. Je te promets que je défends la patrie Beaujolaise un peu comme Ripley.

 

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T’as pas compris que je voulais pas être la révélation RVF et le coup de coeur guide Hachette. Je veux faire plus grand que ça.

Je compte mettre le bordel en Beaujolais jusqu’à mes 80 ans, faire avancer le truc jusqu’à mes 80 ans… Tu vois le truc?

Je vais vous encercler comme Arafat.

 

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On va tellement arrêter que je vais arrêter.

Depuis que je suis petit, j’ai l’habitude qu’on se fasse défoncer avec le Beaujolais. J’ai compris qu’on est toujours le beauf de quelqu’un… toujours.

Je me formalise pas.

Depuis que je suis gamin, je souris quand on défonce notre travail. Parce que je me mets en mode Guy Georges.. Je t’ai déjà tué mille fois au moment où je te dis « Bon bah tant pis, bonne journée. »

 

^^

 

Cordialement.

 

 

Et puis j’ai repensé à Ephésiens:

 

« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. »

 

 

 

MELTINGPOT

 

Au fond, c’est juste un épiphénomène. Les retours négatifs sont infimes par rapport aux positifs. J’aime pas les conflits… Je veux juste être content.

Je ne parle jamais de mes vins.

En fait je déteste mes vins. J’aime pas en parler. Je ressemble à cette fille que j’ai connu qui était anorexique et qui se supportait pas. Fallait pas qu’on l’approche. Bah pour mes vins c’est pareil.

Je ne supporte pas les regarder. Ils sont comme moi, je me vois dedans.

#vavoirunmédecin

HA HA HA

Y’a que « SUPREME » que je kiffe… Du coup Flo tu tombes mal. C’est le seul vin où on se rassemble avec mon père.

Je suis content qu’on soit rassemblé tous ensemble, mon père, ma mère, ma soeur, mon frère…

En fait c’est ça le symbole de la cuvée, « Ensemble », « Famille »…

 

 

Toi tu me parles de respect, de Gamay, de terroir….

 

Les hommes passeront, pas les collines.

 

Moi je te parle de famille, de vivre ensemble…

 

Je viens d’un milieu où les vieilles folles du village font tourner les tables sans les toucher, déplacent les bibelots par la pensée…

Le genre de milieu où la trad, quand il y avait trop d’enfants, trop de naissances, on donnait les derniers aux cochons, où l’aiguille à tricoter remplaçait le planning  familial.

Là où les chevaux étaient une nécessité alors que maintenant c’est devenu un luxe.

 

Les magnétiseurs, les rebouteux, les guérisseurs, les sources magiques, les fluides, les ondes…

Des conscrits, des mariages, des champs, des coquelicots, des vignes, des divorces, des suicides,  des saisies, des réussites, des bisous, des réussites..

 

 

Je voulais  dire qu’il y a de la place pour tout le monde.

 

C’est cool d’avoir des casquettes américaines, de faire les américains, mais faut qu’on copie le concept pour le business.

Être ensemble.

 

Moi je sais pas ce que je vais devenir.

J’ai rencontré François Subrin au salon In Vin bio Veritas. Il est en biodynamie. Il est bien plus vieux que moi..  Je ne sais pas quel âge il a.

Peut-être le même âge que mon père…

Il parle calmement. Il a la paix.

Il parle de construire un cuvage, il plante des vignes.

Construire.

Il parle de construire.

 

J’ai 29 ans,

Je fais la guerre.

Dans mon coeur,

dans l’administration,

pour remplir mon frigo,

pour pardonner,

pour faire la paix,

pour trouver ma place,

pour trouver une place,

pour aller me doucher,

pour faire rentrer les chats,

pour faire ma vaisselle,

pour pas chialer,

pour rien oublier,

pour progresser,

pour rentrer chez moi,

pour être à l’heure…

Je fais tout le temps la guerre.

Je parle de « détruire ».

Je parle de Chaos.

Je suis épuisé.

 

J’ai rien compris.

 

Je suis un ignorant.

 

Les derniers seront les premiers.

 

Je suis en train de comprendre.

 

 

#YadelaPlacepourToutleMonde

 

#Amour

 

Ma tête posée sur ses reins je me sens bien.

Tout ça ne tient qu’à un pruneau…

Un abricot.

 

 

Bien à vous

 

 

 

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temps mort

 

 

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Avec Nelson on abandonne jamais.

Je fais le tour par les collines de la Boissière.

BISOUS