WOLFMOTHER
Les grands j’essaie d’imiter,
En tous cas c’est un gros mytho
Qu’on trouve des trésors au pied d’un arc en ciel,
T’as vu ma gueule?
J’étais pourtant à tes ieps.
J’suis la petite grappe oubliée
Au pied du cep.
La musique adoucit les meufs.
Nelson qui vole ton coeur
Qui vole un oeuf
Qui prend deux baffes.
Cachez moi ce inss
que je ne saurais voir,
Ces jambes et ces aisselles,
passées au rasoir.
J’ai pas tout lu Aimé Césaire,
Dans mon rêve t’étais un peu bizarre,
J’ai pas du tout aimé tes airs,
Tu t’es levée c’était six heures.
Les mots doux se prouvent,
Les excuses se trouvent.
j’ai pas de rimes à part, bulletproof.
Les matins aux gueules de mégot,
pendant qu’elles filent à l’anglaise,
je meurs à la française,
Par délation une balle dans l’ dos.
Paraît qu’ je suis perché
Un peu dans mon monde
Et t’sais,
J’avais mis la radio,
Un nouveau souffle arrive sur les ondes
Qu’il disait, pendant que tu soufflais
Sur tes ongles.
Ton grain de beauté,
Sans poireau,
Faire un pas,
Ton paréo,
Moi j’ai la flemme,
C’est une femme,
j’ai un poil dans la main,
Je veux pas qu’on me le tonde.
Je m’suis repris un verre de beauj,
Je me suis remis à refaire la terre,
Pas’qu’elle est ronde
Ecoute pas ta collègue
qu’a dit que t’avais pas d’cul.
Vas y décompresse,
Raconte-moi ta journée,
Bien sur que ça m’intéresse.
Pendant ce temps je nous ouvre un cru,
Un Moulin à Vent.
Oui je t’ai entendu,
On ira voir tes parents…
« Tout est permis mais tout n’est pas utile »
tatoué sur ta peau.
Faire l’amour le capot.
J’suis démodé comme la marque Zanussi.
Demain à l’aube,
à l’heure où blanchit la campagne,
donner au destin un rdv,
lui niquer sa race, lui manger le foie,
les intestins.
Vous ne me verrez pas au scrutin,
Mais quand tu te brosses les cheveux,
que tu mets ton rimel,
je te scrute.
Un jour je serai papa t’sais,
et je regarderai le petit téter,
faire risette,
et pas faire ses nuits peut-être.
Je lui lirai Chateaubriand,
Apollinaire et les utopistes.
Et si il crie toujours je te passerai le nourrisson.
Au moins j’aurais lu Chateaubriand,
J’ai jamais eu le temps.
Et puis assise sur ta lune,
je te regarderai remuscler ton périnée,
Je calquerai mes vignes sur la lune,
son périgée.
Les reliques,
Des apocryphes,
mon parcours,
Mets les griffes,
quand on fait l’amour.
Mon pédigrée,
Ton sourire,
le zénith, son apogée.
Et j’aime quand tu me demandes si je préfère
tes inss
ou la pointe de tes inss,
Comme Bardot et Piccoli.
Je fais semblant de pas aimer quand tu me colles.
Je t’amènerai le petit déj’ au lit.
Je vais manger le monde du vin.
Je finirai ma vie sur l’eau, pour éponger ma soif du monde.
Tout court.
Désireux
De pas s’faire des noeuds.
Je suis vigneron d’eau douce.
T’as la peau comme mes
Gamay,
Toute douce.
Crémant de Bourgogne sur les seins
ou la décadence du pauvre.
Si tu veux qu’il t’arrive des choses folles,
commence par être fou.
Et quand elles deviennent maman,
elles deviennent des louves.
Et quand tu fais la gueule,
je sens bien ce que tu me couves.
Et j’aurai pas le cul sortit des ronces,
tant que je me plierai pas à celui
qu’a la couronne d’épines.
Refrain:
Je vais manger le monde du vin.
Je finirai ma vie sur l’eau, pour éponger ma soif du monde.
Tout court.
Désireux
De pas s’faire des noeuds.
Je suis vigneron d’eau douce.
T’as la peau comme mes
Gamay,
Toute douce.
Et pour finir,
Rappelle toi bien que je te fais l’amour
comme je leur fais la guerre,
Mes pouces et mes majeurs tellement en l’air
que j’en ai les doigts gourds.
