HARD ROCK

6th of juillet 2019

Plus habitué à la garde à vue

qu’à être au garde à vous

Une bagarre avec la flicaille,

si j’ai bu quelques verres de Brouilly

ça me fait pousser les couilles.

C’est avec la Grande Charlotte que j’ai appris l’amour,

Et pendant qu’elle me branle,

Je rêve que votre société brûle.

Je n’ai rien à dire sur Dieu, je ne l’ai jamais vu

ni dans mon coeur, encore moins dans ma rue.

Pas enchanté

et pas cordialement.

Politicards niais et véreux,

Qu’ont la bite à la main

et le nez qui s’allongent,

A leurs têtes de ratés,

j’en invite quelques uns à se faire planter.

Comme ces RH

qui m’ont pris pour un con

lors de l’entretien d’embauche.

J’ai vu qu’ils me prenaient pour un beauf.

J’hésitais à te planter ma lame dans ton sourire de faux-cul

Toujours de la droite vers la gauche.

Dorénavant je suis le chanteur du groupe.

Un troupe de groupies à nos trousses.

Trop de clopes et de Whisky

je tousse.

A la fin de l’envoi je touche.

Trop de drogues dures pour espérer une demie molle.

Le public on le compte en millions.

Je ne compte plus tous les culs signés,

tous ces nichons.

On nage dans la tune et je m’ennuie

au bord de la piscine…

Répondre les mêmes conneries aux magazines.

Vous me faites rire avec le rap…

Car ce que le rap revendique,

on l’a déjà fait avec le Rock.

Pour les fois où vous m’avez dit

que j’étais bon à rien…

Je suis plus heureux ici dans ma villa,

J’aime mieux mes chats et mes 2 chiens.

Deux batards, et de gouttière,

je suis comme comme eux.

De la casse,

avec particule,

C’est ma vie là.

Quand je m’endors…

Je me remémore

les bagarres,

les canettes de bière

sur la tête des CRS.

Chaîne de vélo,

Sex Pistols,

Radio K7

AUTO REVERSE,

Pas de signe de croix,

Blouson en cuir.

Devant la belle mère

Je bouffe avec les doigts.

J’irai en enfer,

je le sais.

Soyez pas trop sûrs

ni trop prétentieux

On se rejoint là bas.